Tourisme

Une croisière sur le Nil, c’est avant tout une parenthèse de paix, loin de tout, avec la sensation mystérieuse de remonter lentement le fil du temps. Oriane About, journaliste, a choisi d’embarquer à bord du Steam Ship Sudan, le plus vieux vapeur du fleuve, qui est aussi le bateau sur lequel fut tourné « Mort sur le Nil », tiré du célèbre roman d’Agatha Christie. Une croisière étonnante, de Louxor à Assouan, qu’Oriane About nous raconte avec passion…

  • Beauté et immortalité

    Entre Louxor et Assouan, ce sont des dizaines de siècles de chefs d’oeuvre que l’on contemple : Louxor (l’ancienne Thèbes) et Karnak, La vallée des Rois, des Reines et des Nobles, les colosses de Memnon à Kôm El-Hettan, les temples d’Abydos (Sethi 1er), de Denderah (Hathor), de Kom Ombo (Horus, Sobek), et de Philae (Isis). La magie des lieux nous gagne, on devine déjà que ce voyage restera gravé dans nos mémoires.
    Nous avons été charmés par le savant dosage de la croisière : de la poésie pendant les navigations, et sur les sites, un sentiment profond d’admiration face à cette spirituelle majesté du travail des hommes. Avant de quitter le Steam Ship Sudan, on a encore la possibilité de formuler deux vœux que Voyageurs du Monde pourra réaliser : soit de prolonger la croisière à bord de la Flâneuse sur le lac Nasser, ou encore (puisqu’elle est programmée pour 2020) de refaire une croisière entre Le Caire et Assouan, plus complète, pour aller explorer entre autres, les vestiges de Tell El Amarna, la cité de la première religion d’un dieu unique -Aton-, fondée par Akhenaton, et à côté du Sphynx et des Pyramides, le Grand Musée égyptien, qui remplacera l’ancien de la place Tahrir, un peu fatigué mais si charmant…
    Ne dit-on pas en Egypte, que si l’on boit l’eau du Nil, on y reviendra ? »